Dans Archéologie du savoir, Michel Foucault, l’un des plus brillants intellectuels français, affirme que la naissance de la figure du citoyen en France date du XIXème siècle. Dans les pays « francophones » d’Afrique, la notion de citoyenneté est abordée du point de vue des droits et des devoirs liés à l’attachement à une communauté politico-juridique donnée (Etat). C’est le cas de la République Centrafricaine.
L’approche anthropologique de la citoyenneté, certains diront subjective, de ce concept s’apprécie par rapport à un état de civilisation donné, même si l’on affirme le caractère universel de certaines valeurs, inséparables de toute notion politique dans les temps modernes.
Dans la « culture francophone », le mot citoyenneté est un concept surchargé d’idéalisation et de flou idéologique. En revanche, les anglo-saxons ont gommé la différence entre citoyenneté et nationalité, c’est-à-dire le droit et son exercice actif. Aussi, dans la littérature américaine, le mot citizenship est employé à la place de la nationalité dans les écrits.
En d’autres termes, le citoyen n’est pas seulement un électeur, il doit être contrôleur. Ce faisant la démocratie sera sauve.
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