Mes Chers compatriotes
Mesdames et Messieurs
D’ici quelques semaines, les Centrafricaines et les Centrafricains seront appelés aux urnes pour désigner les responsables politiques qui devront conduire la destinée de notre pays.
Vous le savez sans doute tous,mes réticences à voir organiser si vite, dans la précipitation, en ayant les yeux rivés sur un calendrier qui nous est imposé de l’extérieur ; des élections de cette envergure, eu égard aux nombreuses difficultés qu’a connu notre pays.
Ces élections vont permettre néanmoins, de choisir des femmes et des hommes capables de sortir notre beau pays, du chaos dans lequel il se trouve par la volonté de certains.
Le contexte de ces élections est si grave, si particulier et si exceptionnel. Il est grave car comment ne pas y songer, songer au sort de milliers et voire de centaines de milliers de nos compatriotes, qui vivent encore et ressentent les effets de douloureuses souffrances dues aux conflits armés ? Pas une seule famille centrafricaine n’a été épargnée. Il est particulier en raison de la situation sécuritaire du pays ; certaines régions, malgré les annonces des autorités de la Transition sont encore la proie de groupes armés résolument décidés à mettre à genou le pays tout entier. Il est exceptionnel car, il va falloir aller, coûte que coûte dans un temps très court, à la rencontre des Centrafricaines et des Centrafricains qui devront voter, quelques uns, la peur au ventre.J’en mesure toutes les conséquences pour nous-mêmes mais aussi pour nos enfants et nos petits enfants.
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