Prévus d’être exécuté en deux mois, les travaux de réhabilitation des bâtiments administratifs, ont été suspendus après un mois du lancement officiel pour des raisons ignorées. Selon la préfète de M’baïki, la raison de l’arrêt de travaux demeure toujours inconnue et en plus les choses n’avançaient pas quand ils se doivent.
Les travaux de réhabilitation confiés à l’entreprise ROVIEC concernent six bâtiments notamment les résidences du préfet et du sous-préfet, la brigade territoriale de M’baïki et la case de passage de la préfecture. Seule la brigade territoriale de M’baïki est réhabilitée à l’heure actuelle.
Selon un agent de cette entreprise contacté par le RJDH, « les travaux de réhabilitation des bâtiments administratifs n’ont pas été suspendus mais l’équipe sur le terrain est en train d’attendre les matériaux de Bangui qui devaient arriver dans la journée. Les travaux reprendront dans deux jours si les matériaux sont arrivés ».
Une autre source proche de l’entreprise ROVIEC, a relaté que la suspension de ces activités est due au retard du décaissement du fonds que l’entreprise n’a pas encore eu de la part du gouvernement Centrafricain. D’après la même source, une équipe de contrôle du gouvernement Centrafricain a été dépêché sur le lieu pour contrôler les travaux, mais elle n’a pas encore rendu son rapport.
Notons que l’entreprise ROVIEC est l’une des entreprises ayant eue le financement des réhabilitations des bâtiments administratifs dans les seize préfectures de la République Centrafricaine. Ces ONG avaient eu chacune quatre cents millions de francs CFA (400 000 000f CFA) pour la réhabilitation des édifices publiques, la répartition de ce fonds avait créé des polémiques entre le gouvernement et les responsables des entreprises des travaux publics en République Centrafricaine.