La Confédération africaine de football (CAF) réunit jeudi au Caire (Egypte), à son siège, son comité exécutif qui va se pencher sur onze points à l’ordre du jour, dont l’élection du président de la Fédération internationale de football (FIFA) fixée au 26 mars 2016.
A l'occasion, il est attendu de l'instance continentale qu'elle dégage une position sur l'après-Sepp Blatter à la tête de la FiFA.
Présentera-t-elle un candidat ? Se décidera-t-elle à parrainer la candidature du président de la Fédération libérienne de football, Musa Hassan Bility, qui s'est déjà lancé dans la course ? Ou bien se jettera-t-elle dans les bras de Michel Platini, grand favori du scrutin comme l'ont déjà fait, selon le décompte de la presse française, quatre des six confédérations ?
L'Afrique et l'Océanie seraient les deux confédérations réfractaires à soutenir le président de la Confédération européenne (UEFA), qui a déclaré sa candidature.
Lors de la dernière élection, en mai dernier, le continent africain s'était distingué par son soutien indéfectible à Blatter, allant même jusqu'à rejeter tout report des assises agité à un certain moment dans une atmosphère pesante marquée par une vague d'interpellation par la justice américaine et suisse de responsables de l'instance soupçonnés d'être mêlés à des faits de corruption.
Suite à la vague de scandales de corruption ayant frappé la FIFA et l'ouverture d'enquêtes par la justice américaine, Blatter, pourtant fraîchement réélu pour un cinquième mandat, a annoncé, en début juin, sa démission.
L'élection de son successeur est prévue le 26 mars 2016.
BD/cat/APA