Plus 600 réfugiés rd-congolais rapatriés depuis la Centrafrique

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Publié le jeudi 6 aout 2015 | Xinhua

© Autre presse par DR
Les refugiés centrafricains au Congo Brazza

Le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a lancé mardi un pont aérien pour rapatrier plus de 600 RD-Congolais depuis la République centrafricaine, où ils se sont réfugiés pendant six ans pour fuir les attaques des rebelles de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), indique un communiqué de cette Agence humanitaire onusienne.

"Au cours des trois prochaines semaines, le HCR prévoit de rapatrier 628 réfugiés au total", précise le communiqué.

D’après le HCR, tous les rapatriés avaient affirmé qu’ils souhaitaient rentrer dans leur pays, en raison de la situation sécuritaire instable en République centrafricaine.

Quelque 5.000 rd-congolais ont fui les attaques et les atrocités commises par la LRA entre 2008 et 2009 dans les zones frontalières d’Ango et d’Obo et ont trouvé refuge en RCA.

"Le manque de routes rend le rapatriement par voie terrestre impossible tandis que la piste d’atterrissage a été réhabilitée et étendue à Ango. A leur arrivée, les rapatriés recevront 60 dollars. chacun pour couvrir le coût du voyage vers leurs villages en empruntant des pistes à moto, vélo ou pied", poursuit le communiqué.

"Le HCR octroie également une allocation de rapatriement de 150 dollars américains. par adulte et de 100 dollars américains par enfant. Le Programme alimentaire mondial distribuera des coupons alimentaires", explique le texte.

Selon le Bureau des Nations unies chargé de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), les attaques et les enlèvements perpértés par la LRA ont fait déplacer plus de 180.000 en Centrafrique et en RDC et poussé plus de 30.000 personnes à se réfugier dans les pays voisins.

La LRA, née en Ouganda en 1986, a établi sa première base au Soudan en 1993 et s’est déployée en RDC en 2005, avant de se déplacer plus au nord, vers la Centrafrique en 2009.

Chassés par les forces armées ougandaises, les rebelles de la LRA se retirent dans la forêt au sud-est de la Centrafrique, mais continuent de causer des ravages et de semer la terreur dans la région.