La société civile s’est engagé a appuyer le gouvernement centrafricain dans le contrôle forestier. Une détermination exprimée dans un communiqué rédigé aux termes d’une journée réflexion sur le bois centrafricain qualifié de « bois de sang », par le rapport de l’ONG Global Witness.
« Nous allons aussi accélérer notre opération afin d’envoyer des gens dans les zones forestières pour accompagner le contrôle forestier», a relevé le communiqué de presse de la société civile.
Dans son rapport de l’ONG Global Witness a demandé la suspension de l’accord de partenariat volontaire entre le gouvernement centrafricain et l’UE. Cette demande est rejetée par la société civile, selon Jean Jacques Mathamalet, coordonnateur du Centre pour l’Information Environnemental et le Développement Durable(CIED).
« Cet accord, de partenariat volontaire, vise à améliorer la gouvernance dans le secteur forestier et à lutter contre l’exploitation et l’exportation illégale de bois, car c’est un processus qui a fait ses preuves en terme de gouvernance depuis que nous sommes engagés dans cette voie. Que ce processus soit renforcé pour que d’ici quelques années nous puissions exploité légalement le bois» a-t-il suggéré
Ce communique adressé au gouvernement vient trois mois après une correspondance envoyée depuis le mois de mai, quelques jours après la publication du rapport de l’ONG Global Witness et qui « demeure toujours lettre morte ». La société civile dit être toujours dans l’attente de la réaction du gouvernement.