Dans le domaine politique en général, si la vérité est une réalité difficile à respecter, en Centrafrique, l’humble vérité des faits est très nécessaire pour la survie du peuple surtout en ce moment de crise. Dans l’histoire de la pensée politique, certains penseurs avaient depuis longtemps remarqué qu’un prince ou un chef d’Etat ne pouvait conserver sa place s’il était devenu un objet de haine pour la majorité de ses sujets.
Pour ceux qui n’ont pas encore fait l’amnésie du passé de la Centrafrique, ils comprendront que l’histoire de ce pays jalonnée des séries de coups d’Etat et de mutineries illustre bien et parfaitement les idées de ces penseurs. Pourquoi la majorité des présidents centrafricains deviennent à un moment donné de leur mandat des ennemis de leurs sujets au point que ces derniers précipitent par tout moyen leur départ du pouvoir ? Beaucoup de raisons peuvent être évoquées relativement à cette question, mais nous pensons que le marketing et le mensonge politiques pendant l’annonce des candidatures et lors des campagnes électorales sont les pierres d’achoppement de ses différents régimes déchus.
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