C’est une problématique qu’il importe aujourd’hui de soulever. Car, qu’on le veuille ou non cela semble devenir de plus en plus une évidence au regard de la situation qui prévaut sur le terrain.
Mais il convient de préciser que, ceci n’est point aussi un sentiment pessimiste, mais tout simplement une réalité qui s’éclaircit de plus en plus, sans que l’on ne veuille à ce sujet dire la vérité aux centrafricains. Mais en qualité d’observateur il importe de mettre sur table, la question afin que tous les centrafricains et les acteurs dans le processus électoral y réfléchissent. Peut-on aujourd’hui aller aux élections avec ce climat d’insécurité qui à chaque jour gagne du terrain? Sera-t-il possible d’aller vers des élections avec les armes à la main? Les volontés sont-elles réellement pour aller aux élections?
Avant de se lancer dans le vif de notre problématique, il convient de soulever ceci : peut-on réussir un processus électoral sans une communication de masse? Certainement le premier point de vu sera non. Mais que constatons-nous aujourd’hui dans ce processus qui doit nous conduire aux élections d’ici octobre 2015? On fait comprendre à l’opinion internationale que tous les centrafricains sont suffisamment informés du processus électoral. Mais il suffit de faire une descente sur le terrain pour constater toute la difficulté que rencontrent aujourd’hui les agents recenseurs sur le terrain.
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