Expliquant la raison pour laquelle il veut participer à la présidentielle d’octobre prochain, l’ex-président centrafricain François Bozizé a annoncé son retour imminent dans le pays.
Arrivé à la tête du pays par un coup de force en 2003, Bozizé y a été chassé à son tour en mars 2013 par la rébellion venue du Nord, la Séléka. Accusé d’avoir soutenu un autre groupe de rebelles, les anti-Balaka, François Bozizé tout comme plusieurs autres chefs-rebelles est sous le coup des sanctions de l’ONU.
Investi en fin de semaine dernière par son parti le Kwa Na Kwa (KNK), Bozizé en exil entend jouir pleinement de ses droits. "Je suis citoyen centrafricain. Je bénéficie de tous mes droits civiques. Rien ne m’empêche d’exercer mes droits civiques dans mon pays", a-t-il déclaré dimanche à la BBC.
Comme l’avait annoncé le secrétaire général du parti, Bozizé ne sera pas dans la logique d’une candidature à distance. "Je vais rentrer le plus tôt possible s’il n’y a pas d’autres entraves", a annoncé M. Bozizé.
Et "comme tout candidat, je m’emploierai à remettre mon parti dans les bonnes conditions pour la victoire", a-t-il indiqué. Il estime par ailleurs qu’il est impérieux pour la Centrafrique de retrouver la cohésion. Pour cela le candidat investi entend mettre tout en œuvre pour relancer l’économie.