Les puits où les ossements humains sont exhumés dans le 3ème arrondissement, ont été fermés la semaine passée. Une activité menée par la Fondation suisse pour le déménage (FSD). La mairie de Bangui, sensée donner l’autorisation, affirme ne pas être informée du remblai et même de l’enterrement des os sans identification.
D’après le constat fait par le RJDH sur les lieux, c’est un puits d’environ dix mètres rempli avec des déchets extraits pour chercher les ossement humains. Le responsable du service de l’environnement de la mairie de Bangui s’est étonné du remblai de ce puits avant de préciser qu’« en principe le puits ne devraient pas être remplis avec ces déchets pollués mais, avec des latérites ».
Une descente sur les lieux a été réalisée par le service de l’environnement de la mairie pour le constat des faits. Joint par téléphone, cette source déplore le comportement de ces partenaires.
Une source proche de la mairie a confié au RJDH que les ONG FSD et IRAD sont convoquées au service de l’environnement de la mairie de Bangui pour des explications.
Les ossements humains exhumés dans le puits au quartier Kokolo2 la semaine surpassée ont été inhumés le jeudi 06 août dernier au cimetière de Ndress situé dans le 4e arrondissement de la ville de Bangui, alors que ceux-ci devraient être identifiés avant l’inhumation.