La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), réitère dans les termes les plus forts sa détermination à appliquer la Politique de tolérance zéro des Nations Unies en matière d’exploitation et d’abus sexuels commis par ses employés, indique un communiqué transmis à Gabonactu.com.
« Toutes les allégations de mauvaise conduite contre un employé des Nations Unies en République centrafricaine sont traitées avec le plus grand sérieux et font l’objet d’enquêtes approfondies », précise le communiqué.
Du 2 au 3 août 2015, les Forces de la MINUSCA, selon des allégations, auraient été impliquées dans des cas d’abus sexuels et d’homicide durant une opération à Bangui en exécution d’un mandat d’amener délivré par le Procureur de la République de Bangui. L’enquête sur ces allégations est en cours.
« Les casques bleus des Nations Unies sont tenus d’adhérer aux plus hautes normes de comportement et de conduite. La MINUSCA travaillera avec les pays contributeurs de troupes pour s’assurer que le personnel en uniforme coupable de violations des droits de l’Homme en République centrafricaine, y compris l’exploitation et les abus sexuels, soit tenu pour responsable », poursuit le communiqué.
En juillet dernier, six (6) casques bleus ont été rapatriés pour usage excessif de la force contre des détenus.
Depuis sa création en avril 2014, la MINUSCA a enquêté sur 57 cas de mauvaise conduite dont 11 cas d’exploitation et d’abus sexuels.
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Kimoon a limogé le chef de la MINUSCA, le général sénégalais Babakar Gaye suite à des allégations d’abus sexuels sur mineurs.
Gaston Ella