Le secrétaire général de l’ONU ne s’est pas fait attendre. Dés le jeudi 13 août, il a nommé Parfait Onanga-Anyanga, un Gabonais, à la tête de sa mission en Centrafrique, après le limogeage de Babacar Gaye. La Centrafrique reste un pays en convalescence, à la recherche d’une sortie de crise via des élections démocratiques. Et toute défaillance des partenaires internationaux pourrait être fâcheuse.
Le nouveau chef de la Minusca devra très vite se mettre au travail. Et pour cause : les défis à relever pour ce pays encore meurtri par une guerre civile sont nombreux. Pour les autorités de la transition et la communauté internationale, l’objectif est d’organiser dans des délais raisonnables un référendum constitutionnel puis des élections générales.
Officiellement, le référendum est programmé au 4 octobre et la présidentielle dans la foulée. Mais d’ici là beaucoup reste à faire : le recensement a pris beaucoup de retard, notamment à l’intérieur du pays. Les circonscriptions électorales ne sont pas toutes constituées. Quant aux autorités centrafricaines, elles n’ont toujours pas validé le code électoral ni le texte constitutionnel.
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