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Cyriaque Gonda, leader du Parti National pour un Centrafrique Nouveau |
Le président du Parti National pour un Centrafrique Nouveau, et candidat déclaré à la présidentielle de 2015, s’est dit opposé à l’arrestation du secrétaire général du KNK Bertin Béa. Pour ce politique, cette attitude n’honore pas la transition. C’est dans une interview accordée à nos confrères du RJDH que le leader du PNCN a pris cette position. Le président du Parti National pour un Centrafrique Nouveau (PNCN) est catégorique « l’arrestation du secrétaire général du KNK n’est pas soutenable. Je ne peux pas cautionner de tels comportement » a dénonce Cyriaque Gonda.
Pour cet homme politique, cette arrestation n’honore pas la transition « je pense que cette arrestation n’honore pas les autorités actuelles. Il s’agit en fait, d’un recul de démocratie dans ce pays et les autorités devraient le savoir » a-t-il précisé.
Le candidat du PNCN dit ne pas comprendre qu’à chaque déplacement de la cheffe de l’Etat, l’on puisse arrêter des responsables dans ce pays « ce qui est louche, c’est que toutefois que la présidente est en déplacement, il y a retrait de passeport ou arrestation des leaders politique. La cheffe de l’Etat n’était pas là quand on a confisqué le passeport de Méckassoua, elle était en déplacement quand le Secrétaire général du KNK est arrêté, je pense que c’est trop, il faut arrêter ce système là » a déclaré ce dernier.
Cyriaque Gonda appelle à l’apaisement et à la libération de Bertin Béa « le temps est à l’apaisement et c’est aux autorités de garantir cet élan là. C’est pour cela que j’appelle à la libération du secrétaire général du KNK. Il s’agit d’un leader de parti politique et non d’un braqueur » réclame t-il.
Le président du PNCN a confié avoir saisi la cheffe de l’Etat de transition par correspondance pour qu’une solution soit trouvée à cette situation.
Cyriaque Gonda fut ancien ministre d’Etat sous François Bozizé. Son parti a été l’un des principaux alliés du KNK, parti de l’ex président. Depuis la chute de Bozizé, Cyriaque Gonda a laissé exploser son ambition politique de briguer la magistrature suprême de l’Etat. Il a démissionné du Conseil National de Transition pour se préparer à la présidentielle d’octobre-novembre 2015.
Sylvestre Sokambi
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