Les épreuves écrites du baccalauréat général session août 2015 ont démarré ce mardi 18 août 2015 à travers le pays. D’après le constat fait dans les centres sillonnés, les examens se déroulent bien à Bangui.
A cause de l’insécurité, certains centres ont été transférés dans les établissements primaires de Bangui. Au centre n°5 installé à l’école Lakouanga dans le deuxième arrondissement de Bangui, les activités se sont bien déroulées ce matin.
Ce même constat a été fait au centre n°2 relocalisé à l’école Centre Fille dans le premier arrondissement. Dr Valère Ndoma, président du centre n°2 a expliqué que les examens ont bien démarré. « A l’heure où nous sommes, les enfants sont déjà dans les salles de classe pour composer l’épreuve de la philosophie et après celle de l’anglais », a dit le président du centre.
Au lycée des Martyrs où se trouve le centre n°3, Guy Eugène Demba, président de ce centre a relevé quelques manquements par rapport au code barre. « Tout a commencé bien avec l’épreuve de la philosophie et il n’y a pas d’incident majeur, mais seulement quelques erreurs de la part des surveillants qui n’ont pas bien maitrisé les instructions en ce qui concerne le code barre pour rendre anonyme les copies mais nous avons réglé ce problème», a-t-il souligné.
A l’école de Benz-vi, qui a abrité le centre n°1 et c’est l’heure de pause où les surveillants déposent les copies aux membres du bureau pour l’identification des copies. C’est ce qu’explique le président du centre n°1 Marcel Kembe. « Après cette épreuve de la philosophie nous allons procéder à la vérification des copies des candidats avant d’envoyer à la direction des examens et concours », a-t-il dit.
Pour la journée du mardi 18 août 2015, les candidats ont démarré avec la philosophie et l’anglais et demain 19 août, les épreuves de français et histoire géographie.
Le ministère de l’éducation avance un chiffre de 15.000 candidats pour le Baccalauréat de l’année 2015 sur l’ensemble du pays. Le bac 2014 a été marqué par un faible taux de réussite en raison des violences ayant perturbé le bon fonctionnement de certains établissements.