Le secrétaire général du parti Kwa Na Kwa (KNK) Bertin Béa, arrêté le weekend dernier a été libéré par les partisans de ce parti politique en utilisant la force, a appris le RJDH du Procureur de la République, Gislain Gresenguet. Les partisans du KNK rejettent cette information et parle d’une libération autorisée.
Selon le procureur, Bertin Béa était au tribunal pour lui signifié les chefs d’accusations qui pèsent sur lui, à l’expiration du délai de garde à vue, prolongé pour 72 heures et qui prend fin ce jeudi 20 aout.
Le ministre d’Etat en charge de la Justice, Aristide Sokambi, joint par le RJDH a confirmé information et parle d’une libération « par des badauds qui sont venus le chercher au bureau du juge au nez de la gendarmerie et des forces internationales ».
« Nous allons lancer un mandat de recherche contre Bertin Béa qui est désormais considéré comme un fugitif », a déclaré Aristide Sokambi.
Des sources judiciaires, Bertin Béa devrait probablement être déféré à la Maison d’Arrête de Ngaragba. « Les partisans du KNK sont venus massivement. Ils ont fait des tapages et ont fini par extraire Bertin Béa de force. Nous n’avons reçu l’ordre de riposter par force car, notre mission est d’assurer la sécurité des autorités judicaires », a expliqué un agent de sécurité joint par le RJDH.
Les partisans du KNK ont témoigné que sa libéré serait déjà prononcée par le juge avant qu’ils aient intervenus pour le faire sortir.
Des sources concordantes ont indiqué que le juge est parti en catastrophe ainsi que les autres personnalités judicaires pour se mettre à l’abri des menaces.