Il serait celui qui a ordonné et commandité les représailles perpétrées par des ex-rebelles de la séléka, suite à l’assassinat le vendredi dernier d’un musulman par les milices chrétiennes anti-balakas. Les populations non musulmanes de la localité de Bambari où ces représailles ont fait une dizaine de morts et de nombreux blessés, ont manifesté pour dénoncer le laxisme des Casques bleus et du Gouvernement qu’elles accusent d’avoir laisser ces exactions survenir. Les populations exigent que le chef rebelle Ali Ndaras soit traduit en justice.
La ville de Bambari a été le théâtre ce vendredi de violentes manifestations de la part des populations, manifestaient suite aux récentes tueries qui ont eu lieu dans la localité. Alors même que la ville est sous le contrôle des casques bleus et de la gendarmerie, les ex-sélékas, n’ont rencontré aucune résistance dans leur volonté de commettre des meurtres et des exactions de toutes sortes, suite à l’assassinat d’un musulman. Des agents de la Croix-Rouge Internationale, ont même été agressés et grièvement blessés par les assaillants.
C’est ce laisser-aller des forces de sécurité des forces internationales, qui a justifié le mouvement d’humeur des populations non musulmanes de la localité. Ces dernières ont érigé des barricades et bruyamment manifesté leur colère. Elles exigent plus d’actions du gouvernement notamment l’arrestation du chef rebelle Ali Ndaras afin qu’il réponde devant la justice de ces tueries.
Alors que le processus de réconciliation est loin d’avoir abouti et que la présidentielle se profile, les Centrafricains ne se sentent aucunement en sécurité.