Les Centrafricains et avec eux le monde entier continuent à se demander pour quelles raisons, le Général d’opérette Babacar GAYE a-t-il été renvoyé de la République Centrafricaine comme un malpropre ? Etait-ce possible que celui qui avait placé la religion au cœur de la crise centrafricaine et qui a pu faire tomber dans ce piège la terre, les mers et océans allait être placé sur un vol bleu sans remords par le patron des Nations Unies? Au-delà des commodités internationales, les langues commencent à se délier. C’est pourquoi l’on dit toujours : « Il n’y a jamais de fumée sans feu ».
Baobab ouvre-toi…
Les arrangements politiques sur la scène internationale ont été tels qu’on a placé sur les faibles épaules du Général d’opérette Babacar GAYE, les chefs d’accusation du viol de mineurs, d’abus sexuels et de nombreux massacres de civils. Il va sans dire que ce sont des faits qui ont fini par s’avérer et qu’on ne pourra pas nier. Cependant, au-delà de cette insolente vérité que la presse nationale et internationale n’ont de cesse relayé, il y a d’autres pratiques auxquelles le petit général en carton du Sénégal s’était livré et dont on n’a pas sérieusement fait mention sur la place publique. Du haut de sa soixante d’années, Babacar GAYE n’a pas perdu le goût du calcul. Selon des sources dignes de foi, les politiques de recrutement sont suspendues jusqu’à nouvel ordre pour la simple raison que non seulement les postes se marchandaient mais aussi que nombreuses recrues venaient du Sénégal natal de Babacar GAYE ou étaient de même religion que lui. C’est parce exemple le cas de nombreux chauffeurs dont certains sont recrutés parmi les ex Séléka.
Une autre vérité cachée de la vie de Babacar GAYE, c’est le commerce sans merci. Selon des témoignages des populations de la ville de Bossangoa, le contingent Camerounais se la coule douce dans le commerce de la viande du serpent bois, de la viande boucanée et même du poisson fumé. Selon les mêmes témoignages, ces marchandises très prisées, se vendent cinquante mille francs le paquet. Et au retour, ce sont les bières étrangères que les soldats Camerounais déversent à quantité industrielle sur le marché centrafricain.
La grande affaire s’est faite avec les Libanais et certains commerçants de la place. Ce business consiste à faire bénéficier à ces derniers, la protection onusienne. Les marchandises passent les barrières sans formalité. C’est le résultat d’un protocole avec le Gouvernement Centrafricain. L’information est d’autant plus vraie dans la mesure où l’accord sur la levée de franchise a été momentanément suspendu parce que les autorités centrafricaines ont voulu voir clair dans cette histoire.
Le dernier business qui a permis au Général d’opérette de se faire du sous, c’est le sol et le sous sol centrafricains. Les mines de ce pays n’avaient pas seulement turlupiné les malins soldats Français. Le tirailleur sénégalais de GAYE les regardait aussi avec des yeux de convoitise. C’est, semble-t-il, cette dernière affaire qui a du faire grand bruit au haut sommet des Nations Unies.
En d’autres termes, si c’est à cause des mines que Babacar GAYE a été viré de ses fonctions, la MINUSCA devrait être dissoute, toute son équipe doit partir en éclat parce que viciée. Les Généraux Tumenta, MOKOKO, ESSONGO et tous les voleurs du GIC ou de G7 ou G8 doivent quitter le sol centrafricain. Ils s’en sont beaucoup mis dans la poche déjà. Même le Français de Charles MALINAS doit faire ses bagages avant la tenue des élections. Il était tellement en bons termes avec Babacar GAYE qu’on doit dire : « Qui s’assemble, se ressemble ».
Pétrus KASSALO SOURCES: LA FRATERNITE OVER BLOG DE CENTRAFRIQUE