« Qui veut noyer son chien l’accuse de rage », dit un vieil adage. A l’heure où les centrafricains focalisent leur attention sur l’issu de la crise avec, au summum, l’organisation des élections crédibles transparentes et apaisées, la Communauté internationale tente à sa manière de plonger l’opinion nationale vers le néant, vers ce qui ne ferait que tirer la nation entière vers le bas.
La question des sanctions infligées à certaines milices centrafricaines, y compris le bureau d’achat des diamants centrafricains (Badica), semble inadmissible. Comment partir des situations qui ne se fondent pas véritablement pour l’étendre sur l’ensemble de la population ? Du fait que le fruit d’une telle catastrophe aura des répercussions sur la vie d’une part des jeunes et d’autre part, du socle de la vie socio politique, notamment les populations civiles. En effet, à la surprise générale, l’ONU vient de prendre une des décisions impopulaires. Selon les dispositions prises la société Badica, qui s’active de tout temps, et selon la règle dans le champ minier principalement dans les préfectures de la Haute-Kotto, la Lobaye, la Sangha-Mbaéré, l’Ombelle-Mpoko, aurait au lendemain de la prise de pouvoir des Séléka, puis après par les anti-balaka, été une source de financement des ces groupes armés et aurait entretenu à sa manière la guerre. Il faut dire qu’à l’origine, une première conclusion des experts avait été tirée. Cette conclusion partie des saisies d’un coli de diamants appartenant à Kardiam en Belgique, une filière de Badica. Kardiam intervient sur plusieurs régions qui disposent des pierres précieuses.
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