Sur la photo, des officiers du régiment de légionnaires français, à Bambari en Centrafrique, attendent leur nouveau chef, qui vient prendre la relève, dans le cadre de l'opération Sangaris :
Le nouveau chef de corps arrive en hélicoptère, en arrière-plan, et les quatre militaires l’attendent. Une sorte de comité d’accueil, planté derrière des sacs de sable pour se protéger de la poussière. Le drapeau a de l’ancienneté et tout comme le matériel, il était usé.
Cette image est extraite d'un reportage réalisé au cœur de l’armée française en Centrafrique, avec un régiment de la légion étrangère. En effet, en 2014, Edouard Elias cherche un conflit à couvrir. « J’avais vu l’Ukraine, mais quand j’ai vu les reportages de Guillaume Herbaut , Eric Bouvet, Jérôme Sessini… j’ai pleuré. Ce sont de très bons photographes, très implantés, je ne me sentais pas de partir là-bas pour tout recommencer à zéro. »
En Centrafrique, il connaît aussi le travail de William Daniels, mais personne n’avait encore suivi « embedded » l’armée française. Une façon de repartir sur un conflit avec une armée organisée : « Le sujet n’avait pas vraiment été fait et je ne connaissais pas du tout l’armée française, » explique Edouard Elias.
... suite de l'article sur Autre presse