Lors de la réunion annuelle des pays subsahariens éligibles à l’AGOA, qui s’achève jeudi 27 août à Libreville, un bilan en demi-teinte a été dressé des quinze premières années de fonctionnement de cet accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Afrique. L’African Growth and Opportunities Act a été initié en 2000 par Bill Clinton et reconduit sous l’impulsion de Barack Obama en juin 2014 pour dix années supplémentaires. Le programme permet à 39 pays sur 49 en Afrique subsaharienne d’exporter leurs produits vers le marché américain sans frais de douane.
Près de 5 000 produits sont concernés, mais le pétrole et le textile sont les deux principaux secteurs à avoir pu bénéficier d’exemptions de taxes douanières. Ainsi, sur environ 26 milliards de dollars des exportations de l’Afrique dans le cadre de l’AGOA, environ 70% seraient liés aux hydrocarbures, selon une étude du Congrès américain. Les ministres africains ont souhaité que cette tendance soit inversée au profit d’autres secteurs comme l’agroalimentaire où le continent regorge de potentialités et de ressources.
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