La démission de Godefroy Mokamanede de la vice-présidence de l’Autorité Nationale des Élections étant consommée, il faudrait penser à son remplacement. Le président de l’ANE, Dieudonné Kombo-Yaya appelle la société civile à laquelle appartient le démissionnaire à pourvoir son poste d’un nouveau représentant de cette entité. Une déclaration faite le 27 août 2015 lors d’une conférence de presse.
Les situations de démission des membres de l’ANE sont prises en compte dans le Code Électoral centrafricain. L’article 17, alinéas 2 de la Loi portant Code Électoral stipule « qu’en cas d’empêchement définitif ou de démission d’un membre, il est pourvu à son remplacement suivant la procédure de désignation », a déclaré Dieudonné Kombo-Yaya. Il a cité l’alinéa 3 du même article qui apporte une précision supplémentaire. « Le membre ainsi nommé achève le mandat de celui qu’il a remplacé », rappelle le président de l’ANE.
Étant donné l’appartenance de l’ancien second de Kombo-Yaya à la société civile, il va donc de soi que son successeur ne sortira que de ce milieu. « Monsieur Mokamanedé ayant été proposé par la société civile, il appartient à cette entité de procéder à son remplacement conformément aux dispositions de l’article 12, alinéas 2, 3 et 4 de l’article 13 de la Loi portant Code Électoral », argumente Kombo-Yaya.
Godefroy Mokamanede a démissionné de ses fonctions du Vice-président de l’ANE le 26 août 2015. Tout en indiquant que sa démission s’est faite pour des raisons de convenance personnelle, Godefroy Mokamanede s’est, dans sa lettre de démission, interrogé notamment sur la non dotation en moyens financiers et matériels des démembrements, les problèmes rencontrés dans la cartographie, la lenteur procédurale du Projet d’Appui au Cycle Électoral en Centrafrique (PACEC)…