Le vice-président de l’Autorité nationale des élections (ANE), M. Godefroy Mokamanandé, a démissionné de ses fonctions pour dénoncer notamment l’absence de sécurité autour du siège de l’ANE, le financement problématique des élections et la gestion des fonds dégagés pour ces consultations par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Dans sa lettre de démission, M. Mokamanandé fustige également l’insécurité qui sévit encore dans certaines régions du pays.
Le nouveau calendrier électoral prévoit l’organisation d’un référendum constitutionnel, le 4 août, le premier tour des élections présidentielles et législatives, le 18 octobre, et le second tour, le 2 novembre.
M. Mokamanandé craint que le calendrier électoral ne soit pas respecté. L’Autorité nationale des élections a du mal à boucler le budget pour l’organisation des élections.
L’opération d’enrôlement des électeurs se poursuit encore dans certaines régions alors que le découpage des circonscriptions électorales est toujours attendu.