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Le parti USD-COMODES : les centrafricains ont perdu toute confiance dans la transition post djotodia
Publié le lundi 31 aout 2015  |  Centrafrique Libre
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Leur amertume est grande. Il est urgent de leur donner une raison d’espérer : la 3è transition.

Prodigalité chez les autorités de transition peu soucieuses de la souffrance des populations, soupçons d’intérêts familiaux au mépris d’une certaine éthique. Trafic d’influence par des arrestations de type de la Gestapo. Une justice décriée deux poids deux mesures, une insécurité intacte, un immobilisme, une platitude. La transition est pâteuse, embarrassée et dépassée par les actions à entreprendre pour la restauration de l’État, la sécurité et les élections. On pourrait aligner les éléments de la faiblesse de cette transition à la manière d’un inventaire à la Prévert.

Bref, manque de vigueur, de rigueur, hélas, la Transition baigne dans une atmosphère de népotisme, de compérage et de corruption. Malgré tout, la Transition du tandem Samba Panza-Nguendet veut durer.

On voit bien leur certitude de durer encore quelque temps au pouvoir par la prolongation de cette transition au 30 décembre 2015, donne aux autorités de fâcheuses habitudes, oubliant tous les principes de l’action politique. Leur amateurisme a totalement tué la transition ; la transition est morte, rien à espérer d’elle.

Pour restaurer la confiance et mener à bien la mission de sortie de cette crise, les solutions ne sont pas légion. Nous centrafricains, nous devons jouer un rôle d’arbitrage, à savoir renvoyer Samba-Panza et Nguendet à leurs responsabilités, en les désavouant et en dessinant une nouvelle configuration politique commune: la 3è TRANSITION.

Si Madame Samba-Panza et N’Guendet contestent ce que nous disons, ils n’ont qu’à soumettre une question essentielle aux centrafricains (par référendum) pour mesurer leur confiance. Ils pourront de la sorte mesurer le degré de confiance que les centrafricains placent en eux pour leur préparer l’avenir.

Mais la transition actuelle a-t-elle encore un engagement clair et déterminé qui donnerait aux centrafricains une raison d’espérer de sortie de crise sereine ? NON !

Pour aider cette transition à mesurer sa confiance, le parti USD-COMODES se dit prêt à demander une autorisation et organiser une grande manifestation démocratique pas contre des personnes mais contre tout le système de la transition dans son ensemble dont sa manière de fonctionner, est une catastrophe. Nous pourrons ainsi démontrer le degré d’impopularité de la transition Samba panza-N’Guendet.

Certains partis politiques, certaines associations civiles et même la MINUSCA sont également complices de la faillite de cette transition par voie de corruption, du trafic d’argent et la concupiscence. Ils n’ont aucune dignité, aucun honneur.

Sous cette transition, nous vivons des mœurs bien graves, surtout le degré des affaires, les intérêts familiaux, le clientélisme, le profit et la corruption. Ces mœurs méritent d’être vigoureusement dénoncées. Il ne faut pas renoncer à lutter pour en limiter les effets néfastes et nauséabonds. Mais la transition a déjà payé cash sans commisération. Elle est littéralement laminée et désavouée par tous les centrafricains à part son camp familial.

La 3è transition, c’est une nouvelle configuration politique pour sortir le pays de la crise. Basée sur un consensus politique commun, il préservera au pays l’unité d’action politique sur trois principes : la restauration de l’État, la sécurité et les élections à un droit de vote de 90% sur tout le territoire. Samba-Panza et N’Guendet partiront avant le 30 décembre 2015 par démission.
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