La décision a été prise par la Cour constitutionnelle centrafricaine.
En 2013, la charte de la transition stipulait que les membres dudit gouvernement ne seraient pas autorisés à participer aux élections présidentielles et législatives, qui sont destinées à mettre un terme à plus de deux ans de violence en Centrafrique.
Selon la décision du tribunal, toute personne ayant été membre de l’autorité de transition est inéligible indépendamment de la durée pendant laquelle, elle a rempli ses fonctions et quelles que soient les causes de l’arrêt de ces fonctions.
La Cour a toutefois demandé de clarifier cette disposition de la charte à cause notamment de l’ancien Premier ministre Nicolas Tiangaye et d’autres ministres de haut rang, qui ont depuis quitté le gouvernement de transition, et ont annoncé leur candidature.
Tiangaye a démissionné de son poste de Premier ministre du président Michel Djotodia, un leader Séléka, en Janvier 2014 à cause de l’incapacité du gouvernement à enrayer la violence interreligieuse.
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