La présidente de la Transition en Centrafrique, Mme Catherine Samba Panza, a plaidé, vendredi 28 août 2015, à Bangui, pour l’allègement des sanctions contre les Forces armées centrafricaines (FACA), lors d’une rencontre avec les membres du comité des sanctions des Nations unies, arrivés le 25 août 2015, pour passer en revue les sanctions infligées à la Centrafrique.
La communauté internationale a décidé de sanctionner la Centrafrique pour aider au retour de la paix dans ce pays en empêchant ceux qui financent les groupes armés qui perpétuent les violences de continuer à le faire, indique-t-on. La Centrafrique est frappée par un embargo sur les armes qui empêche le réarmement de ses forces armées dont les éléments ne peuvent non plus bénéficier de formations à l’étranger. Par ailleurs, l’ancien président François Bozizé et ses alliés et certains chefs rebelles de la Séléka sont interdits de voyages, tandis que leurs avoirs sont gelés.
Le bureau d’achat des diamants en Centrafrique (BADICA) a été également sanctionné, tout comme certains membres de son personnel qui sont interdits d’activités. La population, dans sa grande majorité, demande la levée des sanctions contre les FACA, afin qu’elles appuient les casques bleus dans le rétablissement de la sécurité en Centrafrique, a indiqué, dans une déclaration à la presse, M. Jacques Demafouth, conseiller de la présidente de transition.
Pour ce qui est des sanctions des anciens dignitaires du pays, un travail allant dans le sens de leur retirer les passeports centrafricains est en cours, a souligné le conseiller de la présidente de transition M. Demafouth.