Prix de la Ville de Perpignan Rémi-Ochlik 2015, Édouard Élias, Getty Images, expose son reportage « Opération Sangaris » à Visa pour l’image. Se remettre en forme physiquement, telle fut la priorité d’Édouard Élias en rentrant en avril 2014 de Syrie, où il fut retenu otage pendant dix mois. Puis très vite, ce fut de chercher une zone de conflit pour repartir. S’il renonce à l’Ukraine déjà bien couverte, il s’intéresse en revanche à la Centrafrique, étonné qu’il n’y ait aucun reportage sur les conditions de vie de l’armée française là-bas.
"J'étais toujours sur mes gardes"
« L’idée de partir “embedded” (embarqué) avec la Légion étrangère et bénéficier de l’encadrement de l’armée m’est venue, m’offrant un peu plus de sécurité pour vérifier si je tiendrais le coup physiquement et psychologiquement, confie le jeune Français de 24 ans. J’étais évidemment moins stressé qu’en Syrie en 2012, où j’avais fait fort en commençant avec les rebelles pour mon premier reportage sur un conflit. En Centrafrique, j’étais néanmoins toujours sur mes gardes et quand on s’est fait attaquer, je me suis tout de suite placé correctement. »
... suite de l'article sur Autre presse