Les membres de la transition politique mise en place en Centrafrique après la crise ne sont pas autorisés à se présenter aux élections présidentielles et législatives dans le pays
La décision a été rendue par le tribunal, [i «Toute personne ayant été membre de l'autorité de transition est inéligible indépendamment de la durée pendant laquelle, elle a rempli ses fonctions et quelles que soient les causes de l'arrêt de ces fonctions».
Les élections présidentielles et législatives ont été fixées au 18 octobre 2015, par les autorités de transition qui peinent à relever le pays des décennies de troubles incessants ayant abouti en 2013-2014 à des violences inter-communautaires sans précédent.
Dimanche 30 août 2015, le Conseil national de transition centrafricain (CNT, parlement provisoire), a adopté un projet de nouvelle Constitution qui prévoit notamment une limitation à deux mandats présidentiels et qui doit être soumis à référendum avant le scrutin.
Le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par une rébellion à dominante musulmane, la Séléka, avait plongé la Centrafrique dans la plus grave crise de son histoire depuis son indépendance en 1960, déclenchant des tueries de masse entre communautés musulmanes et chrétiennes.