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© AFP par PAUL J. RICHARDS
La présidente de la transition, Cathérine Samba Panza |
Ce sont « les soit disant grands partis politiques » qui touchent 2 000 000 FCFA mensuel depuis 2014 et quelques associations civiles corrompues. Ils n’ont aucune dignité, ils n’ont aucun honneur. Ils sont vilains.
Des partis politiques qui lèvent des sommes d’argent dans les caisses de l’État, indûment ; c’est une première que des partis politiques sont payés par l’État.
Pourquoi sont-ils payés par la transition ? En quoi la transition leur est redevable ? Pourquoi perçoivent-ils cet argent ? Si rien ne justifie cet argent qu’ils perçoivent, qu’est ce que cela signifie ou qu’est ce que cela veut dire ?
Cette transition est une grande nébuleuse compérage de profito-situationnistes qui pille le pays et qui vit dans la prodigalité en face de la souffrance des centrafricains. Cette transition n’est pas un organe représentatif de l’État. Cette transition serait sans doute une bande organisée d’escrocs. Aussi sont complices les partis politiques frileux, instables et alimentaires, qui font le lit de la transition.
Malgré les efforts de nos populations, pour rétablir la paix et restaurer l’autorité de l’État sur tout le territoire, on a l’impression que rien n’avance et qu’on est revenu à la case de départ, les conflits reprennent entre les vieux démons. Des villes comme Bambari, Grimari, Dékoa, Mbrès, Kagabandoro, Batangafo, Bria, et tout le nord-est du pays vit dans l’insécurité, les centrafricains ne travaillent pas, ils n’ont plus de vie, et comme toujours la transition ne regrette rien.
Cette transition est décidément programmée pour nous conduire à une autre faillite, la faillite sociale, accompagnée de famine, de maladie et la mort.
On se demande ou encore nous voulons savoir ce que la transition fait exactement pour préparer l’avenir à notre pays. Cette question nous croyons, est fondé pour pousser un cri de colère.
La transition tendancieuse de Samba Panza-N’ Guendet est terminée.Il est hors de question qu’elle survive après la date fatidique du 30 décembre 2015. Nous sommes en marche, nous allons organiser une grande manifestation démocratique pour marquer notre contestation. C’est toute la population de Bangui, Bimbo et Bégoua qui sera dans la rue : hommes, femmes, jeunes et enfants.
La 3è transition sans Samba Panza et N’Guendet est en marche, elle est irrévocable et irréversible.
Robert ENZA, Entrepreneur poliitique.
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