Les doutes sur la volonté de Catherine Samba-Panza de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle se multiplient à Bangui. Explications.
La question peut paraître saugrenue au regard des clauses d’inéligibilité qui frappent la présidente centrafricaine, Catherine Samba-Panza, et tous les autres responsables de la transition, mais elle taraude les diplomates à Bangui.
Motif : l’étrange « demande d’interprétation de la charte constitutionnelle de transition » discrètement adressée par CSP, le 23 juillet, à la Cour constitutionnelle. L’article 106 de ladite charte, qui dispose que le chef de l’État, son Premier ministre, les membres de son gouvernement et ceux du bureau du Conseil national de transition sont inéligibles aux prochaines élections présidentielle et législatives, donnerait lieu, selon elle, à des « divergences persistantes de compréhension ».
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