Les agents recenseurs et les superviseurs qui ont fini les opérations de recensement électoral lancent un ultimatum de quarante-huit heures à l’Autorité Nationale des Elections. Ils ont décidé d’organisés une marche suivie de setting, au cas il n’y aura pas satisfaction.
Selon les informations parvenues au RJDH, « C’est à la suite d’une réunion que les superviseurs et les agents recenseurs ont décidé unanimement d’entreprendre des actions envers l’ANE. Ils promettent passer à la vitesse supérieure au cas où leurs revendications ne seraient pas entendues ».
Doguila Privat, représentant des manifestations, « Cette manifestation n’est qu’une manifestation pour réclamer leurs droits, car toute peine mérite un salaire », a précisé Doguila Privat.
Le président de l’Autorité sous-préfectoral de Bozoum, dit ne pas être encore officiellement informé de la situation. « La solution à leurs revendications viendra de Bangui », a dit Thiery Kangal.
Devant les réclamations de perdiems, l’ANE a toujours évoqué la procédure de décaissement du Projet d’Appui au Cycle Électoral, PACEC, géré par le Programme des Nations Unies pour le Développement, PNUD.
C’est la deuxième fois que les agents recenseurs et les superviseurs de Bozoum et les communes environnantes décident de manifester leurs mécontentements afin de réclamer le versement de leurs indemnités et perdiems. Les premières manifestations datent de juillet où des kits électoraux ont été confisqués.