Avoir la potentialité de réaliser ses rêves, de se mouvoir aux quatre coins du monde : s’opposer et s’imposer restent une obsession à tous. Cela devient logiquement moins difficile quand on est jeune dans la fleur de l’âge. La jeunesse devient une qualité dans ce cas précis si le but est d’user de ses forces pour aboutir à ses fins. Néanmoins, dans un pays souverain, avec une population éduquée et instruite ayant l’esprit de créativité, d’où s’avère la voie d’émergence.
Lorsque les politiques ont besoin de paires de mains pour les applaudir lors des meetings, ils font appel aux jeunes. Idem pour les bains de foule.
Lorsqu’il faut incendier son école, bastonner ses enseignants, empêcher ses camarades d’accéder à l’école pour apprendre, on peut compter sur les jeunes centrafricains Vous n’avez jamais vu un vieux lancer des pierres contre l’école. Si un vieux manipule les lanceurs de pierres, il le fait en toute subtilité.
Au sein des partis politiques, à quelques exceptions près, les jeunes ont des responsabilités éphémères et sans visibilité. La seule qualité qu’on leur reconnait est celle d’être jeune. C’est comme s’ils étaient condamnés à demeurer jeunes, inexpérimentés et donc irresponsables. Ils ont tellement été confinés et même cantonnés dans la case de l’irresponsabilité qu’ils en deviennent des irresponsables notoires de carrière. Ils sont victimes du modèle qui leur a été imposé de l’adolescence jusqu’à la quarantaine.
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