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RCA, et si le calendrier électoral décale
Publié le mercredi 9 septembre 2015  |  Journal de bangui
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© Autre presse par DR
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Le début des scrutins annoncé pour le 04 octobre semble désormais impossible à tenir en Centrafrique. Les autorités de la transition penchent désormais pour un report des élections

En théorie, le premier des scrutins, le référendum constitutionnel, devait se tenir dans un mois, le 4 octobre. Or, le corps électoral n’a pas été convoqué. Et pour cause, les listes d’électeurs ne sont pas établies et les cartes, pas distribuées. A Bangui, personne ne croit plus que les échéances seront respectées.

Les autorités de transition centrafricaine travaillent à un report des élections. Initialement, les scrutins devaient démarrer le 4 octobre par le référendum constitutionnel, suivi du premier tour des législatives et de la présidentielle le 18 octobre et du second tour le 22 novembre. Problème, le processus a pris beaucoup de retard et le calendrier semble désormais impossible à tenir en l’état.

Les autorités de transition œuvrent désormais pour ce qu’elles appellent «un glissement» du calendrier. L’exécutif penche jusqu’ici pour un report d’un peu plus d’un mois. Une échéance qui permettrait au premier tour des législatives et de la présidentielle de se tenir avant la fin novembre, bien avant la visite programmée du pape à Bangui. Comme quoi, même le financement accordé par la France n’a pas su accélérer le processus électoral.

Ce jeudi 03 septembre 2015 sur les antennes de Radio France internationale, le ministre de l’Administration du territoire, Modibo Bachir Walidou, se disait confiant sur le fait que les élections, même reportées, pourraient avoir lieu avant le 31 décembre 2015, date fixée par les partenaires internationaux pour la fin de la transition. L’exécutif n’exclurait pas un petit dépassement sur le mois de janvier.

Légalement, cela poserait tout de même la question d’une nouvelle prolongation de cette transition qui ne pourra pas se présenter à la future présidentielle centrafricaine. «Quoiqu’il en soit, nous devons consulter les forces vives et les leaders politiques pour en discuter», explique-t-on en haut lieu. Des consultations qui pourraient démarrer dès la semaine prochaine.
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