La baisse de niveau constitue la vraie raison de faible taux de réussite au baccalauréat de cette année. Une observation faite par l’inspecteur général de l’enseignement, Noël Ramadan lors d’une interview au RJDH ce 15 septembre. En dépit de quelques difficultés techniques enregistrées, la même source a indiqué que la correction a été bien faite.
« Nous ne pouvons pas nier la faible réussite au baccalauréat de cette année. Que chacun se pose la question à qui la faute ? Le système éducatif a été décrié par tous. Nous sommes tous responsables de cette faible réussite, le gouvernement, les parents les enseignants et les candidats. Nous avons voulu que les candidats réussissent d’eux-mêmes, voilà le résultat », a noté Noël Ramadan.
Il propose que le gouvernement, les parents, les enseignants et les candidats se mobilisent afin de relever le niveau. « Qu’on cesse d’accuser les autres, plutôt prenons au sérieux ce résultat afin de chercher les voies et moyens pour relever le niveau de l’éducation en Centrafrique et chercher des pistes pour sauver le système éducatif ».
Sur la question des cas d’omissions enregistrés dans la majorité des centres, l’inspecteur général de l’enseignement, a fait savoir que cela est dû au remplacement de l’ancienne équipe de la Direction des Examens et Concours(DEC) à deux mois des examens. « Le 12 mai l’ancienne équipe de la DEC avait été relevée par un décret. Malgré la continuité des services publics, cela a énormément joué sur les préparatifs. Ce qui a fait que nous avons enregistré ces cas d’omissions ».
Les examens de baccalauréat session d’août 2015 n’ont pas encore pris fin. Les élèves attendent les épreuves du second tour. Entre temps la rentrée scolaire est prévue pour le 21 septembre prochain./