De Paris à Bruxelles, tour d’horizon d’une diaspora africaine déterminée à faire entendre sa voix pour les élections à venir à Abidjan, Conakry et ailleurs. Si la diaspora centrafricaine n’y pèse pas très lourd, la France, ancienne puissance coloniale revêt une dimension symbolique.
À l’heure du vote, la diaspora centrafricaine en France ne pèse pas lourd : pour les élections législatives et présidentielle de 2011, sur les 11 000 Centrafricains résidant dans l’Hexagone, seuls 2 280 étaient inscrits sur les listes électorales. Un faible score, même si tous ne pouvaient prétendre à une carte d’électeur.
Il n’empêche, l’ancienne puissance coloniale revêt une signification particulière pour les hommes politiques des rives de l’Oubangui. C’est d’ailleurs depuis la région parisienne que l’ancien président François Bozizé a préparé son coup d’État de 2003. La France fut également une terre d’asile pour beaucoup d’acteurs politiques après la prise de Bangui par la rébellion Séléka, en mars 2013.
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