Amnesty International publie, ce mercredi, un rapport sur la lutte contre l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (ex-Boko Haram), et ses conséquences dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, centré sur la période octobre 2014 - juillet 2015. Un rapport qui détaille les crimes de guerre et exactions commis par les jihadistes, mais qui met également en cause les forces de sécurité camerounaises, accusées de commettre, elles aussi, des crimes et violences contre les civils.
Ce ne sont pas les forces de sécurité, mais bien les civils qui sont les premières cibles des attaques de Boko Haram dans l'Extrême-Nord du Cameroun. Un ciblage systématique, selon Amnesty, que ce soit lors de raids contre des villages ou d'attentats-suicide dans des lieux publics, comme des bars ou des marchés.
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