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Les épouses des otages de Baboua veulent entrer en contact avec leurs maris
Publié le samedi 19 septembre 2015  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Des femmes centrafricaines réclament la levée de l’embargo et la réhabilitation des FACA
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Deux mois après que le sous préfet et le maire de la ville de Baboua aient été pris en otages, leur famille affirme ne pas avoir de leur nouvelle. Les épouses des ces autorités demandent d’écouter la voix de leur maris, « s’ils sont encore vivants ».

« Si réellement le gouvernement est en négociation avec les ravisseurs, je propose à ce que mon mari puisse parler sur les ondes afin qu’on sache qu’il est toujours vivant et que les négociations continuent », a dit Marissa Roukaya épouse du maire de la ville de Baboua.

Selon la même source, les autorités préfectorales de la Nana-Mambéré les ont rassurées que les négociations avec les ravisseurs sont en cours « sans me donner plus de précisions sur la position ou l’ état de santé de mon mari » regrette t-elle.

Même réaction du côté des parents du pasteur de l’église apostolique de la commune de Abba qui fait aussi partie des otages. « Ils sont d’abord des Centrafricains, le gouvernement doit tout mettre en œuvre pour obtenir leur libération mais on se rend compte que le gouvernement n’aménage aucun effort afin d’obtenir leur libération », a-constaté un parent proche des otages qui n’a pas montré son identité.

Les épouses des otages de Baboua s’inquiètent non seulement par rapport à la libération de leurs maris mais aussi par rapport à la rentrée scolaire qui s’annonce. « Bientôt la rentrée scolaire et nous ne connaissons pas là où se trouvent nos maris comment nous allons faire pour préparer la rentrée de nos enfants » s’est interrogée l’épouse du maire.

Le sous préfet, le maire et le pasteur de l’église apostolique de Abba ont été pris en otage par des hommes armés non identifiés le 19 juillet 2015 à 33 kilomètres de la ville de Bouar. Ces derniers revenaient d’une mission de travail avec l’ancien ministre de la communication Bernard Waké.
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