24 heures après son ouverture les négociations pour le retour de la paix en Centrafrique n’ont pu se poursuivre ce mardi à Brazzaville. Les représentants de la Séléka qui étaient lundi à l’ouverture des pourparlers ne se sont pas présentés à la reprise des travaux du "Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique" ce mardi.
Absents des ateliers de discussion ils ne se sont pas sortis de leurs hôtels. Sans eux, l’atelier sur la cessation des hostilités et celui sur le désarmement des groupes armés, se sont retrouvés bloqué; les travaux ont donc été suspendus. Selon des sources proches de la médiation internationale de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), un projet de l'accord final de la conférence que doivent signer les différentes parties a été transmis aux représentants de la Séléka, qui seraient en train de l'étudier.
L’issue de ce forum demeure incertaine. Avec l’absence des dinosaures de la crise que sont Michel Djotodia et François Bozize, difficile de dire si les négociations pourront aboutir. Aussi, avec l’éclatement de la Séléka et l’inorganisation caractérisant les anti-balaka, la légitimité des représentants des groupes armés est mise en cause. Pour l’instant, à Brazzaville, seule la commission sur la poursuite du processus politique poursuit ses travaux ses travaux