Les activités reprennent timidement dans la ville de Bambari depuis quelques jours après l’affrontement qui a opposé des groupes armés non conventionnels. Une information confirmée au RJDH par une source communale qui déplore par ailleurs le non respect de principe de « zone sans arme ».
« Les services administratifs ont ouvert leurs portes ainsi que les activités commerciales. La circulation est encore timide et par peur certains fonctionnaires quittent tôt les lieux de travail », a décrit un instituteur.
Malgré cette peur, l’on signale que les services de l’hôpital de Bambari sont opérationnels. Certains commerçants qui ont ouvert leurs portes, a confirmé une source de la mairie de la ville de Bambari.
Abbé Félicien Akra de la paroisse Saint Joseph de Bambari a expliqué que depuis quelques jours, les portes de services administratifs sont ouvertes, «les bureaux sont ouverts en dépit de la lenteur du déploiement des services de l’Etat dans la ville, quelques services au niveau de la sous-préfecture de la ville, de la mairie et bien d’autres services administratifs sont opérationnels » a-t-il dit.
« Les éléments de l’UPC de Ali Darras circulent avec des armes. « Le principe de zone sans arme n’est pas respecter », a fait observer une source administrative.
Le dimanche 6 septembre, lors d’une visite à Bambari, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies a décrété « la zone sans arme » à Bambari. Mais depuis, cette zone est difficilement respectée par les groupes armés présents dans cette ville.