Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Le dépannage des motos à Bangui, une activité qui attire la jeunesse
Publié le mardi 22 septembre 2015  |  RJDH-Centrafrique
A
© Autre presse par DR
A Bouar, une réunion s’est tenue pour réguler la circulation des taxi-motos
Comment




Les jeunes centrafricains se spécialisent de plus en plus dans le dépannage des motos. Un apprentissage en mécanique qui intervient souvent après la déperdition scolaire. Ces débrouillards finissent par être excellents dans ce domaine. Une manière pour eux de lutter contre la délinquance et le banditisme.

Ils sont nombreux à travers la capitale à se spécialiser dans la réparation des motos. Chacun est dans sa spécialité mais dans une équipe de dix ou de quinze personnes. Ils réparent les moteurs, rassemblent les pièces, changent les batteries, allument les phares, les engrenages etc. Les jeunes mécaniciens que nous avons rencontrés dans l’atelier ‘’Bawin ‘’ au quartier Combattant, sont en train de démonter et remonter le moteur d’une moto.

A notre arrivée, Brice, mécanicien nous raconte : «nous faisons ainsi pour lutter contre la pauvreté. De nos jours, les jeunes ne veulent pas travailler. Leur seule lutte est le braquage, le pillage et le vol à main armée ».

Après combattant, nous nous sommes rendus au quartier Sango dans le 2ème arrondissement. Un atelier, dit ‘’Chercher à Manger’’ s’y est installé. Singha Jonathan, chef dudit atelier nous explique que « ma spécialité est l’électricité moteur. J’ai débuté lorsque j’étais en classe de 5ème. Vu les conditions familiales qui sont difficiles, j’ai décidé personnellement de pratiquer ce métier pour survivre ».

Un métier conduisant ainsi à la vie active. « Je vis avec une femme et deux enfants. Je les nourris grâce à ce métier », a-t-il conclu.

Les jeunes rencontrés indiquent que les recettes sont partagées entre eux à la fin de la journée. Mais, « nous avons prévu une caisse noire en cas de maladie ou d’éventuel accident de travail », explique Elysé, responsable de caisse noire de l’atelier du quartier Sango.

Les propriétaires des motos à majorité satisfaits

Une satisfaction qu’on peut retrouver chez certains propriétaires des motos. Même si d’autres clients se disent insatisfaits de leurs soucis, ces ouvriers demeurent et restent toujours incontournables dans la réparation des engins à deux roues.

Narcisse Ousmane Daitom a amené sa moto pour la réparation. « C’est souvent ici que j’amène mon engin. Je loue les efforts de ces jeunes. Nous devrons leur prêter main forte. Le gouvernement doit également les encadrer et les canaliser afin qu’ils produisent plus», souhaite-t-il.
Commentaires


Comment