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Le paludisme, un danger pour la population de Grimari
Publié le mercredi 23 septembre 2015  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Le paludisme cause deux fois moins de morts depuis l’an 2000
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Le paludisme et les parasitoses sont les maladies qui dominent actuellement la ville de Grimari. D’après le chef du centre de santé de cette ville Michel Fessoname, 13,8 % de la population souffrent du paludisme et 12, 7 % de la parasitose intestinale.


Selon ce dernier, ce taux élevé du paludisme dans la région, est due au non utilisation des moustiquaires imprégnées.

« La distribution des moustiquaires imprégnées, ne se fait pas ici comme dans les autres villes. Peu sont ceux qui dorment sous des moustiquaires imprégnées. A cet effet, plusieurs personnes sont exposées aux piqûres des moustiques qui transmettent le paludisme. Il faut des compagnes de distributions de ces moustiquaires imprégnées, et une sensibilisation sur l’utilisation de ces moustiquaires auprès des populations », a souligné Michel Fessoname.

Il précise également que sur 197 personnes examinées au niveau de leur centre, soit 13,8 % sont porteurs des germes de paludisme.

En ce qui concerne les parasitoses, il a expliqué que 12,7 % de la population souffrent de la parasitose intestinale. Ce nombre élevé de contamination est due au manque d’hygiène et des latrines. « Ils ne lavent pas leurs mains avec du savon avant de manger. Et le nombre des latrines est insuffisant dans la ville. Ce qui pousse les gens à déflaquer dans la brousse ».

Le centre de santé de Grimari, manque de personnel qualifié pour assister les malades. Selon les informations, ni un médecin chef, ni une sage femme et assistance accoucheuse, est dans ce centre. La majorité des prestations sont assurées par un infirmier diplômé d’Etat, accompagné des matrones. Une situation déplorée par les habitants de cette localité, ainsi que les autorités locales.

Michel Fessoname chef de centre sanitaire de Grimari, a noté également que le centre ne dispose pas d’une ambulance pour des cas d’urgence. « Les cas graves sont généralement transférés au niveau du centre à l’aide des pousses-pousses », regrette t-il.

Il lance un appel à l’aide au gouvernement et au partenaire de santé.
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