Dans une interview accordée à nos confrères du RJDH, le candidat à la présidentielle, Charles Armel Doubane, a appelé à la tenue d’un dialogue inter centrafricain sur la fin de la transition. Ce dernier pense que c’est la seule voie pour éviter le vide qui pourrait intervenir d’ici le 30 décembre prochain.
Dubitatif sur la tenue des élections selon le calendrier électoral actuel, le candidat Charles Armel Doubane pense qu’il faut une concertation entre Centrafricains « aujourd’hui, le calendrier électoral établi n’est pas tenable et tout le monde le sait. Nous savons que les opérations du recensement ne sont pas encore finies dans les quatre aires. Aussi, la question de sécurité sans compter le gap qu’il faut combler. Je pense que l’essentiel aujourd’hui, c’est de s’asseoir pour se parler entre Centrafricain. Il faut aborder la question relative à la fin de la transition » a proposé cet ancien ministre.
Toutes les forces vives de la nation doivent, selon Charles Armel Doubane, être impliquées dans ces concertions « toutes les forces vives de la nation notamment, les partis, associations politiques, la société civile, les leaders communautaires et religieux, la jeunesse et toutes les institutions, les partenaires et l’ANE doivent prendre part à cette rencontre pour parler de cette question afin de trouver le plus petit dénominateur commun afin d’éviter le chaos à notre pays » explique ce dernier.
Charles Armel Doubane pense qu’il revient aux autorités notamment à la cheffe de l’Etat de prendre l’initiative de cette rencontre « aujourd’hui tout le monde parle de l’après 30 décembre. Nous, nous proposons une concertation nationale sur la question. Nous pensons aussi que c’est à la cheffe de l’Etat de prendre le devant, d’appeler tout le monde pour qu’on parle entre nous » souligne t-il.
Interrogé sur la solution qu’il pense être applicable, Charles Armel Doubane répond « je pense qu’on peut arriver proroger cette transition pour trois mois de telle sorte que d’ici mars, les institutions restent en place et nous organisent les élections. Mais le tout, c’est d’abord de convoquer cette réunion ».
Pour Charles Armel Doubane, il sera difficile décrocher la démission de la cheffe de l’Etat « la démission de la cheffe de l’Etat, c’est un point que nous avons fixé au sein de la concertation forme élargie des partis, associations et personnalités politiques indépendantes. La démission, c’est un prétexte à débat ».
Notons qu’une cinquantaine de partis politiques ont demandé, dans un mémorandum la démission de la cheffe de l’Etat d’ici fin décembre.
Diane LIGANGUE