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La dégradation des routes entraîne la rareté des produits à Bossangoa et Bouca
Publié le jeudi 24 septembre 2015  |  RJDH-Centrafrique
Centrafrique:
© Autre presse par DR
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Les habitants des sous-préfectures de Bossangoa, Bouca déplorent la dégradation avancée des routes. Selon eux, cette condition rend difficile l’épanouissement économique de ces villes. A cela s’ajoutent la rareté de certains produits de première nécessité et la difficile évacuation des produits agricoles vers d’autres localités.

En quittant la ville de Bossembélé, pour se rendre à Bossangoa, nous avons passé environ 5 heures de temps. Tout le long de cet axe, des véhicules remplis de marchandises à destination de Bossangoa et de Bouca, sont stationnés sur les chaussées et en pleine brousse, parce que cette situation est due à l’état des routes.

Pierre Ngao, sous-préfet de Bouca a relevé que l’état de dégradation des routes est une source du sous développement de la population. Il a ensuite précisé qu’environ 57 486 habitants de cette localité, ont des difficultés pour se rendre à Bossangoa ou à Bangui, parce que plusieurs conducteurs des véhicules ont suspendu les trafics sur cet axe.

Cette autorité sous-préfectorale a indiqué que cette situation empêche ses administrés à se rendre d’une localité à une autre. « Les routes sont des moyens de communication entre les populations. Les difficultés de transport sont devenues le quotidien des habitants. Pour se rendre de Bouca à Bossangoa en moto, il faut payer plus de 10.000 FCFA », a affirmé cette autorité.

La même source a relevé que des produits de première nécessité et des matériaux de construction manquent sur le marché de la ville de Bossangoa et de Bouca. « Dernièrement nous avons constaté la rareté du sel de cuisine, des boîtes d’allumettes, du savon linge, entre autres », a décrit Pierre Ngao, sous-préfet de Bouca. Il est difficile de réhabiliter les maisons qui ont été détruites, par des assaillants, parce qu’il n’y a pas de matériaux de construction dans la ville », a-t-il ajouté.

Fiongaye Clémentine commerçante à Bouca, a fait savoir que l’état de dégradation des routes qui selon elle, est un véritable handicap pour le développement économique du pays et en particulier la ville de Bouca. « Toutes les dépenses que j’ai faites pour acheter les marchandises, sont sans intérêts. Le mauvais état des routes rend difficile la circulation de gros véhicules. Les marchandises sont dans un état de détérioration », a déploré cette commerçante.

Le mauvais état des routes constituent un handicap pour l’évacuation des produits agricoles vers les autres villes. Les autorités locales de Bossangoa et de Bouca interpellent le gouvernement à la réhabilitation des routes, afin de faciliter le développement économique de la ville.
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