Les experts de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) en provenance du Cameroun, du Congo et de la Centrafrique sont réunis à Bangui depuis mercredi pour se pencher sur le dossier de financement d’une centrale hydraulique sur les chutes de Ndjimoli, dans la localité de Nola à l’ouest de la Centrafrique, à la frontière du Congo et du Cameroun.
La construction d'un barrage hydraulique sur les chutes de Ndjimoli est un projet intégrateur sous-régional. Financé par la BDEAC, le projet, réalisé avec l'appui du pôle énergétique en Afrique centrale, un organisme chargé de l'électrification des villes de la sous région, vise à fournir plus de 200 mégawats d'électricité aux villes camerounaise, congolaise, centrafricaine et même à la République démocratique du Congo (RDC).
La BDEAC tient beaucoup à ce projet qui va fournir une électricité en quantité et en qualité aux populations de l'Afrique centrale, a souligné le coordonnateur du pôle énergétique, Blaise Mavoula.
Outre ce projet énergétique, la banque finance aussi d'autres projets destinés à fournir de l'eau potable aux habitants de Bangui, ainsi que des projets des opérateurs économiques centrafricains.
Le financement de ces projets a été bloqué par la BDEAC à cause de l'insécurité qui a régné en Centrafrique.
Avec l'accalmie retrouvée, la banque est à la recherche des voies et moyens pour débloquer le financement de ces projets.