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© Autre presse par DR
Quelques Musulmans se prononcent sur la fête d’Aïd-Al-Kabîr, à Bangui. |
Les musulmans centrafricains et ceux du monde entier célèbrent ce 24 septembre la fête de Tabaski qui consiste à égorger les moutons afin de faire le sacrifice à Allah(Dieu). Ces derniers souhaitent une seule chose, le retour de la paix entre les filles et les fils du pays.
Devant une concession en brique cuite, des nattes de couleurs différentes sont installés sur des troncs de manguiers coupés en mini morceaux. C’est la concession de l’Imam de la mosquée attick situé au marché Ngaoui au km5. A l’intérieur de la concession juste à l’entrée, trois femmes assises sur un banc sont entrainent de pétrir et cuire du gâteau pour la fête de Tabaski. Du coté droit de la concession dans un quiosk, une couturière assi devant sa machine à coudre coud les habits de fête de la famille de l’Imam. Des enfants courent, sautent en criant en signe de joie de la fête qui s’annonce.
De l’autre côté, juste à l’entrée de la porte principale de la maison, est assis l’Imam Al-Hussein vêtu d’un demi Grand boubou de couleur blanche. Nous nous approchons de lui. Il nous explique la signification et le but de la fête de tabaski.
« La fête de tabaski, c’est la fête pendant laquelle Dieu a ordonné au prophète Abraham d’égorger son fils et le prophète avait accepté et lors qu’il voulait aller égorger son fils, comme il a accepté Dieu lui avait envoyé un mouton pour la fête de l’Aïd-al-Kabîr. C’est pour cela, que tous musulmans du monde qui avons le moyen de vous égorger un mouton pendant cette fête. Egalement c’est la fête ou tous fideles musulmans doivent se pardonner. Alors ce 23 septembre les pèlerins tournent au tour de la montagne Arafat à Macka pour implorer et demander pardon à Dieu pour les péchés commis», a-t-il expliqué Al-Hussein.
En sortant de la concession de l’Imam en allant, sur une ruelle qui mène au bord de la grande route, Bachirou Idris, chef de bureau de l’Association de Cadre Musulman de Centrafrique, sur un vélo livre son impression et dit comment il prépare la fête « Je prépare la fête comme tout autre musulman du monde et de la R.C.A en achetant d’abord un mouton que je ferais en sacrifice après la prière. Pour celle de l’année dernière, nous avons passé la fête sans notre famille, mais cette année nos familles sont revenues et nous allons bien passer la fête. Nous prions Dieu pour le changement de mentalité des Centrafricains, que la paix revienne en RCA et la cohabitation entre les Chrétiens et Musulmans comme auparavant », a souligné Bachirou Idris.
Pour un autre habitant du km5, le tabaski, c’est la réconciliation «c’est pendant la fête de tabaski que les musulmans se pardonnent et se réconcilient. Je demande à tous les musulmans Centrafricains qui ont de problème avec leurs frère de se pardonner, que vous soyez Chrétien ou Musulman » a souligné cet habitant.
La fête du ramadan et la fête de tabaski a été officialisé par le gouvernement de transition, après les recommandations issu du forum de Bangui qui a eu lieu du 4 au 11 mai 2015.
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