A un mois du deuxième anniversaire de sa disparition, Les Plumes de RCA rend hommage au célèbre et intègre magistrat François GUERET.
Nous conseillons vivement à tous les Centrafricains et plus particulièrement aux autorités de transition et aux candidats aux prochaines élections en Centrafrique, de lire et relire sa mémorable lettre du 20 Mars 1990 au Général d’Armée André KOLINGBA, jadis Chef de l’état Centrafricain.
Lire et relire, pour saisir, comprendre et retenir la substantifique moelle de ce message, qui au final, ne s’adressait pas seulement au défunt Président Kolingba, mais également à tous ceux qui ont « tendance à privatiser l’Etat avec un cynisme presque agressif », pour reprendre l’expression d’un des candidats à ces prochaines élections.
Avec les mots, le regretté GUERET consacra sa vie à combattre les maux de la société Centrafricaine. Au nom de l’idéal qu’il chérissait, il en paya le prix fort : privation de liberté, privation de salaire...
Ainsi François GUERET s’en est allé, mais sa vérité vivra et demeurera éternellement car, disait-il: « On ne tue pas, on ne peut pas tuer la vérité »
Alors chers Candidats, chères autorités de transition, il vous appartient collectivement et individuellement de choisir la manière à la quelle vous souhaiterez laisser vos noms dans les annales: La poubelle de l’histoire ou graver à jamais vos noms dans la mémoire collective comme François GUERET.
2001, 2003, 2013: Prophétie? Verba volant, scripta manent.