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Centrafrique : Un mouvement crée par la société civile pour réclamer le retour de l’armée nationale
Publié le lundi 28 septembre 2015  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
L’ONG Vitalité-Plus forme les membres du comité de paix pour une meilleure sensibilisation
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Certaines organisations de la société civile ont crée cet après midi du dimanche 27 septembre un mouvement dénommé ‘’Temps de béafrica » afin de mener des actions pour le retour des Forces Armés Centrafricaines et le rétablissement de la paix dans le pays.

Gervais Lakosso, Coordonnateur du groupe de travail de la société civile, l’un des initiateurs de ce mouvement appelle les centrafricains à s’approprier l’avenir de leur pays.

« J’invite mes compatriotes au calme. Je les rassure que la société civile va prendre ses responsabilités. Nous allons lancer le mouvement le temps de Béafrica qui veut dire que tout le monde a déjà fait ce qu’il veut de ce pays. C’est maintenant le moment pour que nous les centrafricains, nous fassions de notre pays ce que nous voulons, que nous nous approprions la destinée de notre pays. Nous allons lancer des mots d’ordre et nous appelons les centrafricains à se mobiliser », a déclaré Gervais Lakosso.

Suite à cette déclaration, une mobilisation des jeunes leaders de la société civile s’est faite ce soir au monument des Martyrs. Des centaines de personnes occupent les lieux. D’après un jeune leader joint par le RJDH, les manifestants passeront la nuit sur la place des Martyrs.

« Il y aura un meeting demain ici. Donc, on ne quitte pas pour l’instant », a déclaré ce leader jeune.

La journée du dimanche a été marquée par des violences dans certains coins du 5e et du 3e arrondissement de Bangui. Des barricades ont été érigées pour protester contre la lenteur de l’intervention des casques bleus samedi, et contre la présence française dans le pays.

Sur les banderoles tenues par les manifestants ce matin, on peut notamment lire des appels à la démission de la présidente Catherine Samba-Panza, à la démission de son gouvernement et au retour, dans leur pays, des casques bleus.

Cette montée de tension a poussé le gouvernement à instaurer un couvre-feu de 18h à 6h.

Ces organisations de la société civile promettraient de paralyser les activités dès lundi, alors que le premier ministre Mahamat Kamoun a invité les travailleurs du secteur public, les conducteurs des taxis et bus à reprendre lundi le travail.
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