Après les violences du week-end, la tension est toujours vive à Bangui, la capitale centrafricaine où, lundi 28 septembre, au moins trois manifestants ont trouvé la mort lors de la dispersion d'une manifestation près de la présidence. En fin de journée, les prisonniers de la prison de Bangui se sont échappés et, pour la deuxième nuit consécutive, dans la nuit de lundi à mardi, le couvre-feu n'a pas été respecté. Les manifestants réclament la démission de la présidente de transition. Depuis New York, Catherine Samba-Panza a condamné les violences.
Dès le coucher du soleil, lundi soir, les pilleurs ont pris d'assaut des bâtiments abandonnés. Des bureaux d'organisations humanitaires, comme ceux de l'ONG Mercy Corps, ont également été visés. Hier déjà, tout au long de la journée, les violences avaient paralysé Bangui, la capitale et dans la nuit de dimanche à lundi, plusieurs commerces et habitations ont été pillés malgré le couvre-feu instauré par les autorités.
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