Amnesty International a appelé le gouvernement centrafricain à confisquer les diamants vendus par les compagnies du pays, sans contrôle sérieux sur leur provenance, estimant qu'ils finançaient des milices armées responsables de massacres et de pillages.
« Le gouvernement devrait confisquer tous les diamants sales, les vendre et utiliser l’argent pour le bien public », juge Amnesty dans un rapport paru ce mercredi.
« Si des compagnies ont acheté des diamants de sang, elles ne doivent pas pouvoir en profiter », a souligné Lucy Graham, juriste à Amnesty. « Alors que le pays cherche à se reconstruire, les diamants doivent être une bénédiction, pas une malédiction ». Les diamants représentaient, jusqu’en 2012, la moitié des exportations de la Centrafrique, qui en produisait en moyenne 300 000 carats par avant la crise.
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