Les violences de ces derniers jours inquiètent le Comité International de la Croix-Rouge (CICR). Dans un communiqué, l’organisation demande la reprise des activités des travailleurs humanitaires et un accès aux victimes.
« La violence à laquelle la population de la capitale est à nouveau exposée est alarmante et nous empêche de fournir l’assistance dont celle-ci a grandement besoin. Empêcher les organisations humanitaires de faire leur travail, notamment en pillant bureaux, entrepôts et biens destinés aux plus vulnérables, réduit dangereusement notre capacité à porter secours aux blessés et aux malades. Cela met aussi la vie de dizaine de milliers de civils en danger », a averti Jean-François Sangsue, responsable du CICR en Centrafrique.
Selon le communiqué, ces derniers jours, les hôpitaux de la capitale se sont efforcés de prendre en charge les blessés malgré des conditions souvent très difficiles. Les équipes chirurgicales du CICR ont apporté leur soutien à l’hôpital communautaire de Bangui durant le week-end.
« Depuis dimanche après-midi, nous avons malheureusement été contraints de suspendre nos services en raison de la détérioration de la situation sécuritaire. Mais il est essentiel que nous puissions reprendre nos activités le plus rapidement possible, dans des conditions de sécurité acceptables », insiste Jean-François Sangsue.
Le document relève que les activités du CICR se poursuivent dans le reste du pays et l’institution est prête à reprendre ses activités dans la capitale dès que les conditions de sécurité le permettront.