Bangui (Centrafrique) - La République centrafricaine va, selon un décret publié vendredi, observer trois jours de deuil national à partir de lundi prochain en mémoire des victimes des violences survenues dernièrement dans le pays et qui ont fait plus de 40 morts et une centaine de blessés.
Tout est parti de l’assassinat le 26 septembre dernier d’un jeune musulman dans le 8-ème arrondissement de Bangui. Les représailles organisées par la suite par des groupes armés musulmans ont occasionné ces nombreux morts et blessés.
Dépités, certains membres de la société civile ont organisé des manifestations en érigeant des barricades et en demandant le départ de la Présidente de la Transition Catherine Samba-Panza ainsi que des forces françaises. A l’appui, ils ont même suggéré aux populations de s’inscrire dans une campagne de désobéissance civile.
Les antibalakas sont également entrés dans la danse en s’attaquant aux symboles de l’État, histoire de faire vaciller le pouvoir. Ils s’en sont pris également aux forces internationales, provoquant le retour précipité à Bangui de la Présidente, Catherine Samba-Panza, qui participait à la 70e assemblée générale des Nations Unies.
BB/cat